LES ROSES
Des larmes de douleur
J’en ai tant versé
Mesurant l’ampleur des établis
Et ce qu’il reste encore d’éphémère
Une promenade intime où se fuit
L’éloge de l’ego aux œillères
Je me méprends, de cet appel
J’adressai cinq rouges roses
En guise d’amour à celle
Que les lointains disposent
Car je n’ai connu, de souvenir
Que la solitude aux saisons
Qu’il vente ou neige, à partir
Au gré et chagrin sans question
Il serait un aller courtois pareil
Au retour, à la source de mon âme
Dans les herbes vertes me réveille
Le cœur épris, emballé au charme
Des larmes de bonheur
Je n’en avais jamais versé
Zøwie. Indéfini.2014. Poésie n°13