MENSONGES EN SONGES
La façade invitante à la rue
Loucher le devenir, mis à nu
Invasive et offensive banquise
Indolore, elle tapisse ma crise
Dans cet opéra sans interruption
La bonne recette impose connaissance
Disposante de ces disjonctions
Le fouin se plie de médisances
Mordre la vie, qu’elle soit tangible
Car l’auditoire veille au grain
Retrousser les manches en cible
Dans la taverne des épicuriens
Tabuler, fabuler des rêves
Et instruire ce mode de pensées
L’existence fileuse d’une trêve
Où les humbles, se font discerner
Cette guimbarde, les huiles sentent
Le fatidique instinct de survie
Le véritable, le poison qui chante
Un répressible à l’agonie
Je stimule mes arcs sans broncher
A distraire, les gourmands plongent
Goulument, et ainsi je crée
Des mensonges en songes