CARPE DIEM ALEA JACTA EST
Il n’est de destin qui soit écrit, dans le plus tendre des bois
Ni de boulevards vides et unis, en passage vers autrefois
Pas de raisons apparentes, pas de longs discours à écrire
Au diable les vérités criantes, les fidèles et leurs sbires
Bas les masques en cette charrette, tout le monde va
Démêler les prétentions guillerettes, l’allure des débats
Le sens du vent et pourquoi, il tournerait encore demain
En coffre ce lot de choix, l’ego en peau de chagrin
Ainsi j’ai eu beau tourner, mille fois les questions
Du haut de mon âme aux pieds, pour en faire des sillons
Rien n’est acquis en tout âge, que méandres de sable
Des cris de joies et cris de rage, des valises en cartables
J’ai eu beau tenter la chance, charmer les serpents
Hermite ou bien fer de lance, n’y fait point le temps
Il vaudrait mieux sans doute, qu’un jour je me noie
Plutôt que tracer une route, sur laquelle je ne suis pas