J’AVAIS DES AILES
J’avais des ailes dans le sillage d’antan
Libre comme l’air sous la légèreté des matins
Des nuages sous forme de joie au firmament
L’aube d’une telle pureté qu’elle en devint
Maîtresse des jours meilleurs sans questions
L’énigme résolue à la saveur des horizons
J’avais à mes côtés des paysages fabuleux
Garrigues et pinèdes où coulaient les ruisseaux
De leurs lames naissait, un zéphyr silencieux
Et au lever du soleil la ritournelle des oiseaux
Faisant bon vivre, entre les chaleurs estivales
La pluie lourde d’automne, le poudrin hivernal
J’étais un ange, sans doute d’un blanc opalin
Aux voilures d’argent sous une blonde plume
La volupté de la jeunesse sous ses parfums
De la candeur qui donne à la vie son écume
Ses flèches droites pointées en un arc de bois
Avant qu’elle ne brûlent, mes ailes de froid
Zøwie. les larmes amères de la résilience. 2020. Poésie n°63.