Une nouvelle ère

UNE NOUVELLE ÈRE

 

Avec le printemps, va une mélodie triste qui fut saillie

Dont s’égarent mes mots, à la portée des chants

Et les friches de nous, se dérobent sous les rêveries

Osées, empruntées de chaleur, c’était ; amicalement

 

Sauvant, le fil de nos années, au doux son du changement

Comme était le souhait d’être, pour bientôt une gloire

C’est la quittance, qui, bien posée, attendait au tournant

Se faisant juge des guillerets, rappelant qu’il est des milliards

 

A l’abri des indiscrets, comme éclaté de ces propices sanglots

La force l’emporte, avec foi et volonté, de voler au droit

Bien campé, sur des échasses, qui se montent vers le haut

Pour en atteindre, en toucher subtilement aux doigts

 

Une nouvelle ère est tracée, au crayon de ma jeunesse

J’y aspire, confidents et promenades au travers de fortune

Car, ô grand dieu je ne puis plus, enclencher les professes

Ne voulant qu’être, le monologue en ample tribune

 

Zøwie. Pluies et oraisons. 2013. Poésie n°01.

Author: Zøwie

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