UNE PLACE AU SOLEIL
Sur des plages ouvertes aux ornements
Un passager prend de face les zéniths
Reprenant les liasses comme d’antan
Qui firent sa joie aux grands sites
Penseur il est et sera d’aventure
Si ce caché dieu lui accorde le temps
De porter les dires non les armures
Lorsque les nuages seront plaisants
Il jette les idées aux chers volontiers
De sa quête idéale : une place au soleil
Ne voyant à la ligne qu’une poignée
Des fidèles flâneurs menant son pareil
Alors sans rictus ni sermon de ces pleurs
Il rend aux gravillons ses actes immuables
Promettant à qui le veut monde meilleur
Tandis que la fin, le donne au sable
Il songeait et juge encore aux arrières
Des lents souvenirs qu’il a ternis
La pitié de ces écrits vole à la mer
Car c’est de la sorte qu’il naquit
Ici est le brillant tracas
De ne vivre au jour le jour
Mourir dans l’anonymat
Et ressusciter dans l’amour
Zøwie. Indéfini. 2014. Poésie n°44