VOEUX ET MYSTÈRES
Ici j’étouffe, des planches sans fin
Mènent à l’immensité, de platitude
Un souffle manuel et je retiens
Le souhait de quitter, une peau rude
Avec les sceaux, est devenue la marque
De pénurie, il tarit dans les lacs
Tarir d’éloges, une appétence factice
La montre stoppe, quelle heure aux soirs ?
Apeuré par tant de semonces lisses
Mon demain a un nom : espoir
Dans les mystères, démêlés au renouveau
Qu’en est-il des pas, les signes amicaux
Les poignées se sont retranchées, au repli
Comme l’on brise, l’autarcie
Je n’ai connu plus beau, ni plus violent
Endormi sur le dos, pris au flagrant
Affranchi de poches affamées
C’est un mois de chaleurs, à rêver
La compagnie s’est faite rare
Avec les années, de longs compartiments
Roulant sous l’or, réminiscences en barre
Ne suffisent de doigts, pour les absents
Sang-froid et colères, fielleuses avances
Les coups d’épées, le dos m’élance
Il n’est que vous, utopique aspérités
Qui dans les sommeils pardonnent mal
Combien, sceptique, il fut infligé
Mon demain a son nom : l’escale
Zøwie. Pluies et oraisons. 2013, Poésie n°26