À POINGS OUVERTS
Dans une lueur d’astéroïdes je trouvais sommeil
Nuit opaque dans les travers des âges perdus
Suivant une étoile toujours plus lointaine et vieille
Sur le dos de la montagne je laissais les vertus
Devenir vraies, un cœur battant et nulles façons
Pour combattre main levée les brulures de l’antan
Quand enclos de fous, de déviants et de légions
Mon âme devint noire, plus sombre que les océans
Qu’il nageait en mon esprit des songes bucoliques
Tous enterrés avant de naître sur les bords idylliques
Dans des sonorités silencieuses il passait un ange
Et ses ailes autour comme des couperets infidèles
L’histoire de toute une vie usée à ces phalanges
Qui écrivent les essais sans aux lèvres le sel
Sentir les joies d’un devenir tantôt convenable
Tantôt des plus sourds, légendes d’anciens
Et les regards qui n’en ressortent plus palpables
D’avoir essuyé larmes à la force des poings
Couverts et ouverts de liège, d’une fibre mièvre
Ici est la sagesse, de croire en ses rêves
Zøwie. Ailleurs ou le refus du néant. 2017. Poésie n°53.