CONTREPOIDS
Au contrepoids du lendemain
Il était un sentier perdu dans le Nord
Il faisait froid, le gel sur les mains
Dans ce plat pays sans décor
Il traversait tel un fiacre emplit de haine
D’un passionné cœur qui se rend
De pierre comme de porcelaine
Dans les toiles au bon-vivant
Il demandait au soleil de l’abreuver
Mais ne tombait que les nuages
Des pluies, des pierres et des nuées
Un noir amas de flammes au rivage
Au contrepoids de chaque jour
Il brisait la glace à la hache fervente
Des flots et roues si lourds
Portant l’histoire qui s’évente
Zøwie. Histoires brèves et longs mensonges. 2015. Poésie n°02.