ARBORESCENCE
Je me languis, serait-ce langue pendue
Les recoins de mes désirs débordent
En maintes contingences, et folies ingénues
Un côté blanc, un autre qui discorde
Autant de capillaires que de veines maîtresses
D’amont que d’aval, que de floues promesses
Comment contenir lorsque tout va à filer
De par les extrémités, les extrêmes hauteurs
Que les nuits exhalent, de drôles d’idées
Le tout affermi, au berceau de la peur
Qu’il faille toujours, dénouer mille bobines
Dans une pièce close, sous air de comptine
Qui va là ? Bousculer mon quotidien latent
La paix est si lointaine que je ne sais plus
Découdre les fils, de la machine du temps
Être, simplement être, autre qu’inconnu
Et puisqu’une infinité de peaux m’assaillent
Dans l’or du silence, il faudrait que j’aille