Arborescence

ARBORESCENCE

 

Je me languis, serait-ce langue pendue

Les recoins de mes désirs débordent

En maintes contingences, et folies ingénues

Un côté blanc, un autre qui discorde

Autant de capillaires que de veines maîtresses

D’amont que d’aval, que de floues promesses

 

Comment contenir lorsque tout va à filer

De par les extrémités, les extrêmes hauteurs

Que les nuits exhalent, de drôles d’idées

Le tout affermi, au berceau de la peur

Qu’il faille toujours, dénouer mille bobines

Dans une pièce close, sous air de comptine

 

Qui va là ? Bousculer mon quotidien latent

La paix est si lointaine que je ne sais plus

Découdre les fils, de la machine du temps

Être, simplement être, autre qu’inconnu

Et puisqu’une infinité de peaux m’assaillent

Dans l’or du silence, il faudrait que j’aille

 

Zøwie. Atlas aux enfers. 2019. Poésie n°37.

Author: Zøwie

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