Ton miroir

TON MIROIR

 

A la vitre, dégondée plein de bris

Dans ton reflet, je m’étais endormi

Ne quémandant point la lune ni les étoiles

Mais que dans le silence tu me parles

D’une voix douce et enchanteresse

Moi l’homme fort, tant d’aveux de faiblesse

Grandir auprès de tes joues si blanches

Ta chevelure rousse et brune fut ma branche

Le temps d’une mélodie, je pensais à l’amour

Mais ton manicle de fer, railla le désir

 

Dans la glace, de vieux diables en rut

Vinrent tâcher la toile en une minute

Evaporée dans le feu, et sans me plaindre

Si étrange ton choix il fut d’éteindre

Le peu de nos ébats, comme discorde

Et j’eus l’âme vois-tu, à passer la corde

Autour de mon corps tout entier puis taire

Que nous fussent amants je l’espère

Ou peut-être qu’une, vue de mon esprit

Avait ôté mon cœur, de toute partie

 

Zøwie. Muses. 2019. Poésie n°21.

Author: Zøwie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *