LE LAC DES SIGNES
S’éloignent les traits
Attentif aux détails
S’éloignent ces traits
Qui fussent semailles
Attentionné vers ces joues
D’écart, deviennent floues
Enflées de méprise aigue
De la foule, il n’y a plus
Que dire ; des maquillages
Surlignés et mouvants sages
Trop, assurément, pour l’ego
Qui rêve, d’un, d’un duo
Au cordon de l’étang
Le ferme lac des signes
Humain étréci, interprétant
Les danses gâtées des cygnes
Sitôt, j’aspire à l’oubli
Pour la pitié, il ne nuit
Au heurt de l’évocation limpide
Classant, trous aux yeux, livides
Zøwie. Mémoires platoniques. 2010. Poésie n°72.