LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION

• Éviter les risques.
  Supprimer le danger ou l’exposition à celui-ci.

• Évaluer les risques.
  Apprécier leur nature et leur importance, notamment lors de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels, afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs.

• Combattre les risques à la source.
  Intégrer la prévention le plus en amont possible, dès la conception des équipements, des modes opératoires et des lieux de travail.

• Adapter le travail à l’homme.
  Concevoir les postes, choisir les équipements, les méthodes de travail et de production pour réduire les effets du travail sur la santé.

• Tenir compte de l’état d’évolution de la technique.
  Assurer une veille pour mettre en place des moyens de prévention en phase avec les évolutions techniques et organisationnelles.

• Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins.
  Éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.

• Planifier la prévention.
  Intégrer dans un ensemble cohérent la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’environnement.

• Prendre des mesures de protection collective.
  Utiliser des équipements de protection individuelle uniquement en complément des protections collectives ou à défaut de protection collective efficace.

• Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
  Donner aux salariés les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales. Il s’agit notamment de leur fournir les éléments nécessaires à la bonne compréhension des risques encourus et ainsi de les associer à la démarche de prévention.

LES DIFFÉRENTS RISQUES

Il existe plus de trente risques liés à l’activité au travail, ainsi que des sous-catégories de risques. Leur connaissance est ainsi complexe et nécessite une surveillance de tous les instants.

On estime à plus de mille points de contrôle si l’on prend en compte la totalité de ces risques.

Cependant, dans une entreprise donnée, celle-ci n’est pas soumise à tout ce panel de risques, il s’agit donc dans un premier temps d’identifier ceux propres à l’activité et ensuite de les évaluer.

Comment évalue-t-on un risque ?

• L’indice de gravité: cotation des conséquences physiques et mentales (dommage) possibles en cas de survenue de ce risque (généralement coté entre 1 et 4).
• L’indice de probabilité: probabilité que l’événement dangereux se produise (également coté entre 1 et 4), il prend en compte plusieurs critères que sont :
  • La fréquence d’exposition (1 fois/semaine, quotidien…)
  • Le nombre d’agents exposés.
  • La durée de l’exposition (2h/jour, 8h/jour…).
  • Le niveau de maîtrise (moyens techniques, organisationnels et humains déjà mis en place).

Le tout est consigné dans une MATRICE des RISQUES.

Ainsi nous obtenons une QUALIFICATION du RISQUE qui s’exprime en :

• Pourcentage (ex : risque à 60%).
• Echelle (ex : risque à 7 / 10).
• Terminologie spécifique (ex : risque faible, important…)

Après avoir effectué ces étapes, l’intérêt est de fournir une évaluation de l’INDICE de CRITICITE et/ou du NIVEAU de PRIORITE sur lesquelles nous axerons les préconisations à mettre en place le plus rapidement et celles dont les moyens d’actions seront secondaires.

N.B : Le risque zéro n’existe pas, même dans le cas où les locaux sont au plus sécurisés, qu’ils respectent en toute conformité la réglementation, que tous les moyens sont mis en place afin de le minimiser ou l’éviter, on ne peut dire qu’il n’y a pas risque. La survenue d’un incident ou accident englobe cette notion d’ «aléa » et donc du caractère imprévisible du risque.

Zøwie.