AU CRÉPUSCULE JE FABULE
Au crépuscule je fabule
Les extravagances qui s’insèrent à outrance
Laissez entrer les feux par mille dieux
L’inflammation râle de compassion
Trop d’échappée tue la créativité
Et les bardages masquent le sillage
Je suis fidèle à mes ribambelles
Et exclu tout gros parvenu
Mon cuir n’est prêt à accueillir
Des tertres de fables dans mon cartable
La mémorisation un manque de noms
Le mien j’oublie au matin
Je chevauche les incalculables ébauches
En tracte l’éventail le long d’un bail
J’en suis attractif non réceptif
Au final je m’en sors estival
Une victoire contre ce désespoir
Au crépuscule je fabule
Zøwie. La folie. 2013. Poésie n°13.