L’enfant terrible

L’ENFANT TERRIBLE

 

La brise est venue, j’appartiens au passé

A avoir frôlé, les jouets imaginaires

Inventifs certes, ô combien négocié

Quand le désuet érectile ; se perd

Dédains et palissades, fut un glacier

Exempt le temps, de fondre à l’enchaîné

 

La désobligeance, un gouffre consulté

De la tristesse naquit l’identité

Et un signe d’ailleurs, rester au relief

Où même majeurs, se prennent au grief

 

La brise est venue, mon nom est enfer

Souvenez-vous des marches et rengaines

Les blâmes de haut-vol, l’étau se resserre

Autour des réprouvés, les rêves parrainent

L’enfant terrible ; protège son fatalisme

Il se cache, dans les rideaux du mondialisme

 

Il sera, l’escalade de sa propre dimension

Les gradients au banquet, triompherons

En guise de poings de l’or d’une fortune

A applaudir, le roi mort en tribune

 

Zøwie. Pluies et oraisons. 2013. Poésie n°22.

Author: Zøwie

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