LA LIBERTÉ DES ANGES
Les nuages se poudrent d’une épaisse aura
Il pleut des papillons colorés venant du ciel
Des poussières de cheveux blonds choient
Le nectar des dieux prend un goût de miel
Je suis assis sur une pierre d’un gris étain
Sentant mes iris pousser comme le crin
Bodillons et étincelles de fumée, il me tarde
A mon cœur épineux de retirer l’écharde
Je suis un homme de foi, ôté de ces croyances
Qui rendent l’esprit emprisonné de barreaux
Je vole au travers les feuillages tous plus denses
Que la somme des âmes qui m’est un fardeau
Me voilà, sur du coton blanc à luire les dessous
Chatoyant le très-haut les mains sans un sou
Mes désirs se couvrant d’une lumière orange
Sourire entendu pour la belle liberté des anges
Zøwie. Ailleurs, ou le refus du néant. 2017. Poésie n°02.