Machine, ma chance

MACHINE, MA CHANCE

 

Machine des ans

Nous as-tu arrangé rancune ?

Ma chance, à demeure la une

Le souvenir de la bougie

Les ondes radios pour égérie

 

Machine des profanés

De la voix des mœurs

Outre tombé en fils

La masse aux pieds d’argiles

De quoi laisser rêveur

 

La chance des familles

Au bas du sapin le paquet

Libre de l’espace sous tension

Les coudes maintenant au troquet

Leur sort n’est qu’un bastion

 

Les lettres ultérieurement en bambou

Dans la fuite braquent en puces

Une coupure et tout déjoue

Des coutumes ordinatrices restent les us

 

On règle le fond, le bruit, les mots

Qu’ils volatilisent les courbatures

D’un siège qui rend dur le dos

Dans un rayon le dialogue paraît plus mur

 

De combien est le prix de cet alliage ?

Entend-on dans chaque surface ?

A la montée de chaque semblant cépage

Le nombril grossit puis finalement casse

 

Zøwie. Les fusillés de l’atmosphère. 2012. Poésie n°20.

Author: Zøwie

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