QUARTZ DE LUNE
Il fait grand soleil dehors, à moins que cela soit la nuit
Je pense aux publics de bureaux, et à ceux qui prient
Je baille, m’allonge, puis dors en faisant semblant
D’être si fourbu, alors de ce repos je m’éprends
Quelques crachins, brises désagréables qui plongent
Sonnets qui viennent, le long de l’âme s’épongent
Et se tisse la toile, elle est originale et mirifique
Parle sans ne rien dire, d’un silence épisodique
Dans ces précieuses, pierres qui chutent du ciel
La lune s’évade, faute de place au quartier résidentiel
Moi, petit être sans grandeur, voilà que je m’habitue
A ne plus voir mes pieds sur terres, la tête sans dessus
Opales et ambres qui s’évertuent à me séduire
Que dans le noir un infime lumière puisse jaillir
Puis se poser comme une plume sur mon chagrin
Séchant mes larmes, qu’ainsi naisse demain
Zøwie. ProsesOpalines pour ÂmesÉbènes. 2018. Poésie n°25.