MOUVANCES
Ce mal qui ronge sans savoir pourquoi
Prend part à l’altruisme, la liberté
Se confie qu’aux murs, rampés de crachats
L’azote en fuite, l’animal salivé
De toute pièce
Dénoue les tresses
Ne survivra que les pièces
Amoncelées de détresse
Point de solution en rencontre
Si ce n’est exacerbation ostentatoire
Du tictac d’une montre
Pointant son doigt sur le retard
De maladresse
De vieillesse
Ne bougera que pièce-maitresse
A mille vitesses
Et puis, une mouvance qui néglige
Le retour, fraternité comme avant
Au travers, le corps qui n’exige
La chaleur, dernier ensoleillement
De faiblesse
De promesses
Une goutte au-devant de petitesse
Au voyage, s’arrête la hardiesse
Zøwie. La folie. 2012. Poésie n°33