À SON NOM
Son nom
N’évoquait rien ni personne
Mais il eut ; les cieux à ses pieds
Carrière aboutie à la somme ;
La somme des suées
Que les cueillettes inventives
Etrangères aux confrères
D’où sonnent les dérives
Les lacunes, bien nourricières
Tombe l’aumône mon brave
Comme ces sceptiques de vie
N’assistant qu’à l’entrave
D’un oubli
Car se comptant sur les doigts
Décharnent les langues du mauvais
Quand, en ce lit ; souviens-toi
Combien de nous ; au chevet ?
La réponse, une poignée, attristée
Au pli du soutien dont admire
Le jeune d’office, trop éloigné
De ta grande statue de cire
Ainsi ; son nom
N’évoquait qu’une passade chue
Maladive en monde nouveau
Une image apprentie m’apparue
Vivre ; sans taire les mots
Zøwie. Les fusillés de l’atmosphère. 2012. Poésie n°60