ÂME SŒUR
Un fil doré ; relie ton cœur au mien
Il est bien sage, et parle en retient
Ne sait vraiment que dire, il est tôt
A l’aube chargée, de nos mille idéaux
Les pierres ne bougent d’une parcelle
Elles regardent attentivement
Les virginaux qui brodent les dentelles
Avec des sourires d’enfants
A nous deux nous avons dix
Peut-être quinze printemps sucrés
Où l’amour qui deçà se tisse
S’abreuve de nos manques voilés
Je ne sais, si tu perçois les récits
Le trésor derrière les feuillages
De cette peur où tu frémis
S’éteindra comme un mirage
Moi, j’ai posé les maintes valises
Auprès de ton regard si timide
Que ce fil se renforce et n’incise
En rien les divergences perfides
Âme sœur, je suis à tes pieds
Que la judicieuse teinte
Me donne l’attendu baiser
Et tant d’années d’empreintes