CELUI QU’ELLE NE SAVAIT VOIR
As-tu feint de ne me saisir, dans cette naissance
Au beau milieu de l’après-midi, c’était la chance
Qui pointait sa planète en direction de mon caprice
Un penchant aigu et brusque, voiles qui se hissent
Sur mes yeux exaltés, fanatiques et volontaires
En un fragment de vue, je te connaissais d’hier
Pourquoi les mois longs ont débraillé cette idylle
Chamboule-tout dont les cubes furent immobiles
N’ayant qu’une passade trop courte pour y croire
Et mes fantasmes crépusculaires afin de te revoir
Un matin à la porte telle une déesse sortie des eaux
Un jour à ma vie et mon cœur marqué d’un sceau
A cet instant où les rimes me parcourent l’esprit
Tu m’as rejoint et ce n’est plus un seul fil qui nous lie
Mais des cordes entières, des attachements à l’heure
Ton âme à la mienne, l’absolu où règne ta splendeur
De cette passion je suis chevalier, prince et roi
Si fort est mon désir, maintenant que tu me vois