FIGURES LIBRES
Que les combles s’octroient, la possibilité de voir
La lumière réfléchie et mature lorsque la douleur
S’installe les bras en croix au lit et les déversoirs
Qu’il faille entendre pour crier de dos son bonheur
De ce monde tardif, passif et dans l’oisiveté totale
Les rires sont douteux et les vérités font si mal
Qu’il pleut du soleil et les rayons sont fluides
Têtes pleines de chiffres qui ne sonnent que vides
Qui sommes-nous sinon de passage tantôt drôle
Coups de coudes farceurs et boutades généreuses
Voleurs de chaises qui piquent le meilleur des rôles
Grigous qui aux cartes ont la main plutôt heureuse
Figures libres : j’insiste sur le fait et l’effet sournois
Que prend la vie souvent quand elle se noie
Dans un verre d’eau ou bien dans un bleu océan
Qui voit ses vagues se panteler avec le temps
Il est un rivage pour tous me direz-vous certains
Qu’une île se crayonne au bon vouloir des yeux
Mais à quel prix tenir avec force dans ses mains
Le rêve d’ailleurs se mouvoir en tangible vœu
Partez dans des directions similaires si bon vous chante
Plus sages ne seront la mort et la souffrance lente
Il est une frontière entre le libre-esprit et le devoir
Qui ne doit être franchie qu’au cran du savoir