JAMAIS EN MON COEUR
Qu’ainsi tu traces ta route, dans le souffle imparti
Et le souvenir de ta voix au téléphone me glace encore
Les os, le sang, et ce ne sont les années, de rires ou cris
Qui me font oublier, les sombres raisons de ta mort
Mon ami, sache que le temps ne tamise la lumière
Pas même ne noircit ton sourire, en cette soirée de saison
Où auprès des tiens, du feu et de nos plaisirs divers
Nous partageâmes un repas, à l’amitié nous trinquions
Je ne sais pourquoi de la sorte je souffre de mal en pis
Lorsque ton être m’apparaît avant que je m’endorme
Que les larmes me viennent, la tristesse sitôt m’emplit
Quand ta silhouette au-delà, n’a hélas plus de forme
Mon ami il n’est plus d’adieux ni de mains tendues
Pour clore mes yeux et te voir marcher aux nuages
N’ayant que le roulement des jours, mon dos fourbu
Pour porter le deuil, où en mon cœur réside ton visage
A ceux partis trop tôt…