La fougue et la foudre

LA FOUGE ET LA FOUDRE

 

Au petit matin il est des lumières jaunâtres

Et les néons des boutiques qui s’allument

Le déploiement des nuages ne fait que croître

Sous le bruit des cloches montant le volume

 

Mes yeux peinent, je me noie dans la tasse

Café fort et idées faibles en cet instant de grâce

Que rien ne saurait remplacer, pas même le doux

Parfum de la nature boisée en herbage roux

 

J’ai la fougue, l’envie de remette à l’heure

Tout ce qui est bancale, bon et mauvais

Les épines torsadées, celles plantées au cœur

Ôter leurs pauvres dictons, bon ou mauvais

 

L’orage rageait, rangeait son frein de tourment

Qu’une succession de demandes pour indigents

Abasourdi par tant de bruit, que fut-il de plus

Qu’une âme égarée dans une pluie de consensus

 

Zøwie. L’eau de la vie. 2017. Poésie n°47.

Author: Zøwie

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