Méandres de bruyère

MÉANDRES DE BRUYÈRE

 

Une forêt m’éteint et me rabaisse, je suis petit
La lumière en mutisme absolu, rêves de pluie
Un ange passe tout  -haut, dans le bel avenir
Mirage qui dort dans le quartier de mon souvenir
Feuilles qui penchent et tout ce grand méli-mélo
Du soleil qui fait le cœur et des pleurs qui fait l’eau

 

Dans des fougères comme de la soie j’ai tendu
Le peu d’habits me servant à chauffer le corps
Au delta d’un ruisseau de ce nectar j’ai alors bu
Jusqu’à épancher cette soif puis traîner l’or
Loin des richesses du monde actuel en renégat
C’est ainsi qu’est l’homme au-dessus des lois

 

Méandres de bruyère, c’est à s’y rendre fou
Ces pétales qui osent l’imprudence d’éclore
A l’abri des regards elles jouent leur va-tout
Montent vers le ciel ce bien avant la mort
Je suis petit… Zeste coupé de ses amours
Quand loin cette nature je vais aux alentours

 

Zøwie. Ailleurs, ou le refus du néant. 2017. Poésie n°18.
Author: Zøwie

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