PLANÈTE, OU AUTRES…
Terre pensive poing sur menton et ongles raillés
Couvert d’un nylon invisible qui sort tout affriolé
Au printemps d’une seconde jeunesse qui se boit
A l’antre des prières, pieds et âmes en croix
Vénus si douce quand tu t’endors à mes côtés
Je suis le plus pâle des hommes, sagesse comptée
Les yeux mi-clos sur un phare vendéen et une brise
Me rappelle un jeune prince de ce charme où il puise
Mercure si chaud d’une plage bordée de sable fin
Coup de soleil au cœur embrayant aux embruns
C’est une lune qui se couche sur ma tête froide
Un éclat merveilleux dansant telle une parade
Mars quand tu te découvres d’un fil sur avril
Je chante à pleine voix la mélodie mercantile
N’étant propriétaire de rien et preneur de tout
Magicien hypocrite qui creuse à valeur son trou
Saturne je ne suis qu’un anneau de plus ici
La réplique d’une réplique ou une photographie
Un ange tombé par le tonnerre des dieux
A qui la faute si me va si le terme d’orgueilleux