FIL EN TROP POUR PHILANTROPE
C’est une giboulée de mars en plein hiver
Le soleil puis la pluie, l’horizon qui se déchaîne
C’est un peu, de feuilles mortes sur la mer
Des fils en trop, sur une pelote de laine
Ce sont des paupières qui se ferment, inquiètes
Sur le lit d’un ruisseau où s’écrit l’histoire
Des chemins oubliés, parsemés de miettes
Des chaumières abandonnées, d’un simple regard
En âme et conscience, les maux qui blessent
Les épisodes fiévreux, dans les houles de vagues
Boulevards entre amis, aux instants de liesse
Disparus, dans les revers d’une bague
Le cours du temps, admettre sans aucune raison
Qu’ainsi est le fardeau, des hommes sensibles
Passer sa route sans prêter, moindre attention
A l’échec et mat, au centre mille d’une cible
C’est une belle journée qui tombe dans l’escarcelle
De la nuit blanche, aux angoisses du penseur
Qui jadis dans les dos, se voyait pousser des ailes
La tête dans la lune, à en oublier les peurs
Zøwie. Immortel désir de vivre. 2018. Poésie n°09.